La Chine, une piste pour les startups … souvent limitée à la production !
Pour bien commencer la semaine, la rédaction de Maddyness propose à ses lecteurs un nouveau rendez-vous baptisé NewsOffStartups. Celui-ci a pour vocation de détailler et d’approfondir les sujets politiques et économiques à propos de l’écosystème startups français. Il y a quelques semaines, Ubifrance, la FrenchTech et Huawei ont permis à des startups françaises de faire leurs premiers pas en Chine. Retour d’expérience de trois d’entre elles.
Certes les Etats-Unis restent une sorte de Graal pour les startups technologiques qui souhaitent se développer à l’international. Mais de plus en plus d’entrepreneurs envisagent une conquête vers l’Est. L’Asie, a fortiori la Chine, propose à la fois de nombreux partenaires industriels et un marché à forte croissance.
Des startups françaises ont déjà ouvert la voie
Certains entrepreneurs français sont déjà en train de faire la preuve de l’efficacité d’une collaboration franco-chinoise. La startup Nevo sortira début 2015 une montre connectée, qui se veut plus esthétiques que celles des grands concurrents. Pour Sébastien Druvent, cofondateur de la startup, tout cela est possible grâce à l’implantation en Chine et de bons partenaires locaux.
Nevo, mais aussi les startups d’objets connectés de fitness et de santé Med et Imaze, également cofondées par Sébastien Druvent, ont grâce à leur réactivité réussi à concurrencer les géants de la High Tech.
Des institutions françaises emmènent les startups en Chine
Pour aider les jeunes entreprises françaises, la French Tech et Ubifrance ont proposé aux startups de faciliter leur premier pas avec un tour à Pékin et à Shanghai. Huawei a, pour sa part, complété ce FrenchTech Tour. Le géant dans le domaine des technologies de l’information et de la communication asiatique a alors proposé une visite de son campus à Shenzhen. Il a également organisé de nombreux rendez-vous avec les acteurs de l’écosystème en Chine du Sud.
Cette prestation a été offerte à 15 startups, qui ont remporté les deux concours Huawei de cette année : celui de Lyon en mars, organisé avec la Cuisine du web, et celui de Lille en septembre, avec Euratechnologies.
Des retours d’expériences différents pour les startups invitées
Les vainqueurs des concours (ci-dessus, avec l’équipe Huawei) se sont ainsi vu l’opportunité de rencontrer des acteurs locaux, chacun avec des objectifs différents :
- Lima
Lima, qui développe un boîtier permettant l’unification des données, produit déjà dans la région. Alexandre Ferreira, Head of product operations, nous explique les intérêts de collaborer avec une usine chinoise, basée dans la région de Guangdong :
- FeetMe
FeetMe, une startup qui vise à développer des semelles connectées, notamment à destination des diabétiques. Alexis Mathieu, tout fraîchement diplômé de l’école Polytechnique, et ses associés cherchent à établir une stratégie industrielle :
- SecludIT
SecludIT, spécialisée dans la sécurisation des données dans le cloud, souhaite pour sa part transformer l’essai après un premier contact concluant. Sergio Loureiro, P-D.G. et co-fondateur, nous explique ce qu’il espère retirer de ses premiers rendez-vous en Chine :
Ce dernier est une de seules startup invitées à avoir considéré la Chine comme un marché abordable et un relais de croissance. Même si la difficulté est réelle pour s’implanter, s’y aventurer peut aussi ouvrir un marché considérable, de plus de 1,37 milliards de chinois, et en forte croissance !
Article initialement publié sur Maddyness