Immobilier – les prix se maintiennent à la hausse à Lyon
Malgré un regain d’inflation de 2 à 3% environ, le marché reste très actif, en particulier dans les quartiers prisés, comme Bellecour, Ainay et Jacobins sur la presqu’île, où les prix frôlent les 6.000 euros le mètre carré pour les plus beaux biens. Même engouement autour de la Préfecture, si bien que cette petite partie du IIIe arrondissement coûte désormais plus cher que le sacro-saint VIe.
Alentour, les quartiers Edgar-Quinet ou de la place Guichard se revalorisent également. Quant aux jeunes couples avec enfants, ils privilégient désormais le calme des Brotteaux, près du parc de la Tête-d’Or et du centre d’affaires de la Part-Dieu. A la Croix-Rousse, les biens sans défaut s’arrachent rapidement, à 4.000 euros le mètre carré. « Sur le plateau, le prix des appartements en dernier étage, ou avec terrasse, est en constante progression », précise Margaux Delubac, de la Régie Gindre.
De l’autre côté de la Saône, le Vieux-Lyon, toujours très demandé, voit aussi pousser des programmes neufs plutôt haut de gamme : Lugdunum, Les Terrasses de Trion et Debrousse Parc, par exemple. « Autant de projets qui devraient doper la cote », analyse Jean-Christophe Clerc, d’Orpi. Résultat : pour acheter un nid avec jardin, les familles dont le budget ne permet pas de rester à Lyon doivent suivre l’extension du métro B, vers la ville d’Oullins. Les prix s’y apprécient toutefois depuis la fin des travaux. A deux exceptions près : « Les biens à plus de quinze minutes à pied des gares et les bâtiments des années 1970, délaissés », précise Romain Solenne, de Guy Hoquet.
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