Immobilier : la carte des prix de Lyon

Immobilier : la carte des prix de Lyon

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Le marché retrouve de la vitalité dans les beaux quartiers de Lyon. 

Plus que jamais, le marché évolue à deux vitesses. Les quartiers prisés, comme les quais de Rhône et de Saône, la presqu’île, ainsi que les abords du parc de la Tête-d’Or, séduisent toujours autant les familles aisées, soucieuses de ne pas trop s’éloigner du lycée du Parc. Au point que les prix sont repartis à la hausse, d’environ 2% sur un an. «Quand nous mettons à la vente un logement familial, nous recevons plus d’une cinquantaine de demandes d’information», assure Marine Delaigue, de Solvimo VIe arrondissement. Dans ce dernier secteur, où les tarifs se négocient peu, il faut compter de 4 500 à 5 000 euros le mètre carré pour un appartement de trois chambres. Et la cote devrait encore progresser pour les biens anciens les mieux situés. A l’inverse, les quartiers plus périphériques, comme la Guillotière, proposent un mètre carré jusqu’à deux fois moins cher. Il faut dire que les prix y ont parfois fondu de 5% en un an pour des biens datant des années 1990. Mais, alors que de nombreux programmes neufs sont prévus dans le VIIe arrondissement, à proximité de Gerland, ou dans le VIII e, ces secteurs pourraient bientôt suivre la trajectoire empruntée par Confluence et voir les prix de l’ancien rattraper leur retard.

Autre solution, permettant de limiter son budget tout en gardant une adresse centrale: opter pour un logement avec défauts. Ainsi, les acquéreurs d’un appartement sombre peuvent bénéficier d’une décote comprise entre 5 et 10%. Quant à ceux visant les immeubles des années 1960-1970, c’est une facture allégée de 10 à 20% sur trois ans qu’ils peuvent négocier. Dernière astuce à signaler: l’achat dans une copropriété des Hospices civils, où les prix reculent d’année en année. «Cette institution conserve la propriété du foncier, rappelle François Bossuwe, de Billon France Immobilier. Les acheteurs n’acquièrent donc que les murs.» Et doivent, en sus, payer aux Hospices un loyer au titre de l’occupation du terrain.


Retrouver l’intégralité de l’article en ligne et dans le magazine Capital du mois de septembre 2015

Crédit Photo Flickr / CC / Guy MOLL / Croquis Lyon

 

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