Comment organiser le maintien à domicile
Aides disponibles, choix de l’auxiliaire de vie ou travaux d’adaptation du logement : qu’il s’agisse de décider pour votre conjoint ou votre parent, nos conseils pour anticiper la dépendance.
Un quota de prestations d’aide à domicile de seulement 44 heures par mois : voilà ce que Christian a pu décrocher pour son épouse de 66 ans, pourtant atteinte de la maladie d’Alzheimer. « J’ai peu à peu réussi à bien l’entourer, avec une auxiliaire de vie et une infirmière », témoigne ce retraité d’un an moins âgé, qui a bien évidemment dû adapter sa maison, et ne s’accorde que deux fois quinze jours de vacances par an… A l’heure où le gouvernement, confronté au scandale des Ehpad privés, a décidé d’entamer un « virage domiciliaire », maintenir ses proches le plus longtemps possible chez eux relève toujours du casse-tête.
A la complexité des démarches administratives s’ajoute la pénurie de main-d’œuvre, mais aussi un reste à charge élevé. Pour ne rien arranger, les départements, en charge de cette politique de maintien à domicile, se font parfois tirer l’oreille. C’est ainsi que les Hauts-de-Seine et les Yvelines ont, pour l’heure, refusé de compenser le surcoût occasionné par la réévaluation du salaire des auxiliaires de vie, décidée fin 2021.
« Pour les familles, le reste à charge a dès lors grimpé d’environ 18% ! », s’indigne Vincent Vincentelli, responsable réglementaire à l’UNA, l’Union nationale de l’aide, des soins et des services aux domiciles. Heureusement, quelques progrès sont à signaler, comme la fixation d’une base horaire nationale pour le remboursement des dépenses d’auxiliaires de vie,…
Retrouvez l’intégralité de l’enquête sur le site web, pour les abonnés et dans le magazine de Mai 2022