Créer sa startup, le nec plus ultra en 2016

Créer sa startup, le nec plus ultra en 2016

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Exit la crise, tentons notre chance en créant notre startup.  Cet état d’esprit ne se réduit désormais plus au seul microcosme de la French Tech et s’étend, par capillarité, à l’ensemble de la société. Résultat, selon le cabinet de tendance Nelly Rodi, l’entrepreneuriat est à la mode et se déclinera sous toutes les formes commercialisables possibles en 2016.

Le vintage est enfin devenu « has been », recalé au rayon du passé ! Le « c’était mieux avant » cède sa place à l’optimisme. La mode de cette année est à l’entrepreneuriat, selon l’agence de prospective Nelly Rodi. « Nous étudions avec des sociologues, des économistes et des personnalités, ce qui fera la tendance de demain, explique Vincent Grégoire, directeur du département « art de vivre » de ce bureau de style. Et pour l’année à venir, nous parions sur le thème « apprivoiser le futur » et la renaissance. »

Selon une étude réalisée par Nelly Rodi, 85 % des Français de la génération Y (18-34 ans) seraient fiers d’être entrepreneurs. La génération Z perçoit aussi l’entrepreneuriat – en tout cas pour les trois-quart des sondés – comme une source de réussite sociale. De manière plus terre à terre, une des raisons les plus invoquées pour créer sa startup est de bien gagner sa vie.

La prise de risque est également valorisée, sachant que la très grande majorité (80%) des sondés accepte mieux l’échec. L’erreur est désormais perçue comme un apprentissage, un jalon supplémentaire vers le succès. « En bref, l’espoir est au rendez-vous » ,  ajoute Vincent Grégoire. Certains entrepreneurs voient même cette expérience professionnelle, comme une manière de changer le monde, en apportant une solution humble mais concrète.

Quand entreprendre, fait vendre

Non seulement l’esprit entrepreneurial a gagné ses lettres de noblesses mais il  se retrouvera aussi décliné sous toutes ses formes dans nos salons, chez nos fleuristes et même sur nos vêtements. « Par exemple, le terrazzo, un nougat de matériaux minéraux, représentant une agglomération de talents différents pour construire un même élément, sera à la mode, illustre Vincent Grégoire. Autre exemple : les fleuristes proposeront des bouquets composés de fleurs mais aussi de fruits, légumes et plumes autour d’une seule couleur symbolisant une collaboration harmonieuse. »

Les messages positifs, entreprenants et optimistes, seront quant à eux déclinés sur nos mugs, nos sous-vêtements et même nos épidermes, sous forme de tatouages. Enfin, en terme de graphisme, l’idée de motifs géométriques qui s’articulent entre eux ou réalisent des effets d’optiques se développeront, toujours selon le cabinet de tendance.

Fort capital sympathie pour les startups

Les tiers lieux, espace de collaboration avec une bonne dose d’éthique, auront aussi le vent en poupe. « Le concept Front de mode de Sakina M’sa, une plateforme où sont vendus différents produits d’un collectif de créateurs dans une très large gamme de prix et où des événements culturels sont organisés, est l’illustration de cette tendance », précise Vincent Grégoire. En bref, les nouveaux concepts d’économie collaborative devraient être bien accueillis. « C’est du Cool-laboratif  », ajoute-t-il.

En tout cas, une chose est sûre : les entrepreneurs évoluent  dans un environnement favorable et bénéficient d’une image de marque, celle d’individus qui ne se laissent pas abattre, se battent pour changer ce qui dysfonctionne et qui, un jour peut être, créeront de l’emploi.


Article à retrouver sur Maddyness.

Crédit Photo : CC /Flickr / Manuel